les bienfaits de la carotte

Les bienfaits de la carotte

Légume connu pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme et stimuler la croissance des enfants, la carotte est aussi excellente pour la vue.

Outre son action régulatrice sur les fonctions intestinales, elle est diurétique, donc recommandée en cas de rhumatismes, de goutte et d’eczéma.

Côté beauté, elle favorise le renouvellement des cellules de la peau. Même sa pulpe fraîche est très bénéfique pour la peau, que ce soit en cataplasme pour calmer la douleur en cas de brûlure ou en masque rafraîchissant et rajeunissant pour le visage.

Il existe aujourd’hui plus d’une vingtaine de variétés, auxquelles il faut rajouter les différentes couleurs (jaune, rouge, blanche), mais aussi les différentes formes (rondes).

Les carottes ont l’avantage de pousser toute l’année, mais elles ne sont pas tout à fait les mêmes en hiver ou en été.

Les saisons varient les carottes

  1. la carotte primeur
    Elle est disponible d’avril à juillet, cultivée dans les Pays de Loire et les Landes. Elle est tendre et croquante et se déguste crue.
  1. la carotte de saison
    Elle relaie la primeur jusqu’en octobre.
  1. la carotte de garde
    Elle fait la transition jusqu’au printemps. Elle se prête bien à la cuisson et moins à être mangée crue.

La carotte, des avantages nutritionnels. Elle est un aussi peu calorique que les autres légumes racines : 153 kcal/100 g (pour la carotte crue) contre 154 kcal/100 g pour le céleri-rave, mais 183 kcal pour la betterave cuite. Comme la betterave, elle contient un peu plus de glucides, c’est-à-dire des sucres (particulièrement du saccharose) : 6,6 g/100 g (5,6 g/100 g pour le céleri et 7,1 g/100 g pour la betterave).

Mais tout dépend de sa maturation et de son état, cuite ou crue !

Vieille ou jeune ?

Comme pour tous les fruits et légumes, cette teneur en glucides augmente avec la maturation du légume : une “vieille” carotte sera donc plus sucrée qu’une jeune, plus tendre, mais moins sucrée !

Pour pallier ce défaut des jeunes carotte, les variétés récemment mises au point (des hybrides, en général précoces), ont un taux de sucre plus élevé.

D’une manière générale, goût plus ou moins sucré de carotte contrebalance l’amertume du navet et l’acidité éventuelle du poireau.

Sa qualité nutritionnelle change lors de sa cuisson de la carotte, comme pour presque tous les aliments. Mais si elle perd (un peu seulement) de ses minéraux et de ses vitamines, elle a d’autres qualités incomparables quand elle est cuite, pour les intestins fragiles notamment.

Carotte : le carotène ! La carotte est particulièrement riche en bêta-carotène (précurseur ou provitamine A, qui sera transformée en vitamine lors de la digestion) Plus la carotte est foncée, plus elle en contient.

Le bêta-carotène est connu pour ses propriétés antioxydantes et pour son action bénéfique pour la peau et la vision de nuit.

A la différence de la vitamine C, le bêta-carotène est peu altéré par la cuisson, même quand elle est longue comme pour le pot-au-feu (elle ne perd que 10 à 15 % de sa teneur).

Les besoins en provitamine A sont augmentés chez les femmes enceintes ou utilisatrices de contraceptifs, chez les fumeurs et pour certains traitements médicamenteux. Cette provitamine A naturelle, apportée en nombre par la carotte, est mieux tolérée que la vitamine A.

Il en faut peu pour couvrir les AJR (apports journaliers recommandés) en bêta-carotène : ils sont de 4 800 µg/jour*.

Les carottes crues : 7 260 µg/100 g ! Il n’en faut que 66 g pour couvrir les AJR. Soit une portion normale pour les crudités !

Les carottes cuites :100 g apportent déjà 3. 340 µg. Il faut donc 2 à 3 carottes cuites moyennes seulement pour couvrir les AJR.

Des minéraux alcalinisant: La carotte (crue) est aussi une très bonne source de minéraux ; potassium (243 mg/100 g), le calcium (26 mg/100 g), le phosphore (20,4 mg/100 g) et le magnésium (11,9 mg/100 g).

Pour la carotte cuite, les chiffres diminuent un peu : potassium (96,4 mg/100 g), le calcium (46 mg/100 g), le phosphore (18 mg/100 g), et le magnésium (10 mg/100 g).

Tous ces minéraux sont alcalinisant, c’est-à-dire qu’ils font remonter le PH sanguin acidifié par d’autres aliments comme la viande, les poissons et les aliments farineux.

Des fibres pour réguler les intestins

Les carottes cuites contiennent 2 g de fibres/100 g (contre 3 g/100g pour le poireau et le céleri-rave).
Composées de pectines et de cellulose, elles sont très bien acceptées par les intestins capricieux : les carottes cuites feront l’affaire des plus sensibles (diarrhées), tandis que les crues feront du bien aux plus lents (constipation).

Les “vieilles” carottes ont tendance à devenir dures au cœur, si elles sont conservées sans humidité (c’est le taux de lignine, autres sortes de fibres, qui augmente).

Une cuisson légère fera ressortir ce goût sucré.  Ses mariages préférés :

  • L’ail et le gingembre
  • Les fines herbes : menthe, coriandre, estragon et ciboulette
  • Les saveurs d’agrume : citron jaune et limette
  • Les goûts acidulés de divers vinaigres ou jus acides
  • Les notes salées des olives, des câpres ou des anchois
  • Le piment rouge frais
  • La cassonade ou le sirop d’érable pour la sucrer encore plus (dans les gâteaux).

Elles devraient être au menu au moins 2 à 3 fois par semaine, surtout en hiver. Elles se cuisine facilement pour pouvoir varier les plaisirs : en purée avec ou sans pomme de terre ; en soupe (avec du potimarron, de l’ail et/ou du gingembre, en rondelles ; en brunoise ; cuites à l’étouffé avec un oignon et du cumin, ou à la vapeur puis saupoudrée de curry avec un trait d’huile d’olive… il y en a pour tous les goûts.

Si possible, ne les épluchez pas, car toutes les vitamines se trouvent sous sa peau. Il vaut mieux la choisir bio dans ce cas, sinon il vaut mieux l’éplucher.

Le macérât de carotte  l’huile bonne mine et teint halé au naturel

Manger des carottes est bon pour la forme et pour le teint. C’est bien connu, mais on sait moins que ce délicieux légume fait également des merveilles en cosmétique ! Macérées, elles donnent une huile réputée pour son effet « bonne mine », amie de toutes les peaux. Plus une minute à perdre : préparez dès aujourd’hui votre macérât de carotte.

Riche en vitamines, la carotte contient surtout une intéressante proportion de bêta-carotène ou provitamine A. Ce pigment naturel de couleur orange – c’est lui qui donne à la carotte et à d’autres fruits et légumes, leur couleur jaune ou orange -, que l’on retrouve également en abondance dans les feuilles de pissenlit et de moutarde, (re)donne à la peau un beau teint halé, du tonus et de l’élasticité. Une fois dans l’organisme humain, le bêta-carotène, est transformé en vitamine A, elle-même à l’origine, comme on le sait, de multiples bienfaits, pour la peau, mais aussi pour la santé en général.

Comment fabriquer son macérât de carotte ?

La carotte ne contient pas d’huile. Il s’agit en fait d’une macération de carottes dans une huile végétale. La préparation obtenue renferme mille vertus.

Les atouts du macérât huileux resserre les pores et rééquilibre les peaux grasses. Il hydrate et rend leur vitalité aux peaux sèches. Même les peaux plus ternes ou fatiguées retrouveront du tonus.

Sans égal pour préserver la souplesse et l’élasticité de la peau ainsi que pour la protéger contre le vieillissement prématuré, l’huile de carotte a également des propriétés réparatrices. Et il ne faudra pas l’oublier à la belle saison : elle assure un hâle naturel lumineux, protège partiellement la peau et favorise le bronzage. Après les expositions au soleil, elle aide à la régénération de l’épiderme, apaise et assouplit la peau.

La recette de l’huile de carotte

De plus, il est extrêmement simple de fabriquer son macérât à la maison, il suffit juste de s’armer d’un peu patience :

  • Coupez en fines rondelles deux grosses carottes bio préalablement épluchées.
  • Laissez-les sécher à l’air libre un jour entier.
  • Recouvrez-les d’huile de tournesol, de sésame ou même d’olive (cette dernière est toutefois moins fine)
  • Laissez reposer trois semaines en remuant de temps en temps.
  • Ajoutez deux nouvelles carottes à la macération et attendez encore trois semaines.
  • Filtrez et votre huile est prête.

Conservez la préparation à l’abri de la chaleur et de la lumière et vous pourrez en profiter plusieurs mois.