Diététique

La diététique officielle étudie le concept de la nourriture équilibrée pour se maintenir en santé. 

La diététique scientifique en occident a modifié sa définition de la digestion : ensemble des processus mécaniques et biochimiques assurant la transformation et l’absorption des aliments. Elle a modifié le classement des aliments, désormais composés de nutriments, directement assimilables : protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments.  Des contestataires de la diététique officielle ont créé, au XXe siècle, plusieurs diététiques alternatives, qui reprennent à la fois des théories des diététiques anciennes et une connaissance scientifique des aliments : naturopathie, mouvement végétarien, méthode Catherine Kousmine, etc Les régimes alimentaires, plus ou moins scientifiques, approximativement commerciaux, se sont également diversifiés.

photo-coeurLa diététique a pris ces dernières années une plus grande ampleur avec notamment l’augmentation des maladies liées à la « mauvaise alimentation » dû au stress, à la vie moderne, toujours à la course.

Les aliments contiennent de nombreux nutriments. Certains de ces nutriments (glucides, lipides, protides) sont aussi sources d’énergie. Pour constituer des menus équilibrés, il faut connaître ses besoins en énergie et répartir convenablement l’énergie entre les différentes sources. Il faut aussi apporter les autres nutriments non énergétiques (vitamines, sels minéraux, fibres et eau) en quantité suffisante.

L’apport en énergie des principaux nutriments est calculé par différentes estimations, comme la méthode de la calorimétrie indirecte. On obtient :

  • 1 g de glucides procure 4 kilocalories (kcal), soit 17 kilojoules (kJ) ;
  • 1 g de lipides procure 9 kcal, soit 38 kJ ;
  • 1 g de protides procure 4 kcal, soit 17 kJ ;

La répartition théorique de l’énergie apportée par les aliments est la suivante en Europe :

  • 50 à 55 % de glucides (en privilégiant les glucides à Indice glycémique bas) ;
  • 35 à 40 % de lipides (dont une partie d’origine végétale : par exemple, huile d’olive vierge) ;
  • 12 à 15 % de protides (dont une partie d’origine végétale).

On appelle « calories vides » les calories qu’on trouve dans les aliments (tel que les sodas, les bonbons ou l’alcool) qui apportent beaucoup d’énergie avec très peu de composés non énergétiques indispensables tels que les fibres, les minéraux et les micronutriments.

D’autres éléments de nutrition jouent un rôle important, notamment :

  • les fibres alimentaires ;
  • les vitamines ;
  • les macro-éléments minéraux : calcium (Ca), phosphore (P), potassium (K), chlore (Cl), sodium (Na), magnésium (Mg) ;
  • les oligo-éléments minéraux : fer (Fe), zinc (Zn), cuivre (Cu), manganèse (Mn), iode (I), molybdène (Mo), etc.

De plus, la science actuelle ne tient aucun compte, dans l’étiquetage de 2010, des polyphénols, phytostérols et de toute la richesse du monde végétal en molécules végétales dont il nous reste à découvrir tout le potentiel.

La consommation excessive de certains nutriments peut être dangereuse. Par exemple le sodium dans les pays occidentaux. Sa consommation se fait majoritairement sous forme de chlorure de sodium (sel de table). La surconsommation de sodium est à l’origine de la rétention de l’eau dans le système sanguin, ce qui conduit à l’hypertension artérielle.

Faire en sorte que chacun sache constituer des menus équilibrés est un enjeu de santé publique. Il est maintenant certain que les déséquilibres alimentaires sont une source importante de maladies comme les maladies cardiovasculaires, le surpoids, les maladies oculaires, les diabètes, l’ostéoporose et certains cancers.

La diététique a montré que pratiquement toutes les cuisines locales du monde appliquent de facto ces principes  Par exemple:
Il faut faire une distinction entre l’alimentation consommée par l’espèce humaine pendant 7 millions d’années jusqu’au Néolithique (et toujours consommée par les derniers chasseurs-cueilleurs) et celle consommée depuis le Néolithique. Jusqu’au Néolithique, l’alimentation comprend surtout des fruits frais et oléagineux, légumes, tubercules (mais pas la pomme de terre), de la viande et du poisson. Il n’y avait ni laitages, ni céréales, ni légumes secs, ni sel, ni sucre, ni huile. Bien sûr, compte tenu de la difficulté à se procurer de la viande, l’alimentation était probablement plus glucidique. D’autre part, nos ancêtres consommaient, en quantité la plus importante possible, des fruits oléagineux qui constituaient le parallèle (en bien supérieur) que nos huiles modernes.
Avec l’utilisation du feu et ainsi la cuisson des aliments permettant la consommation des féculents (tubercules, céréales, légumes secs), l’espérance de vie a alors augmenté.

La nutrition étudie les comportements alimentaires, les aliments et leur utilisation pas l’organisme ainsi que leur rapport avec la santé.

Nous avons tous besoin d’un grand nombre de substances pour vivre. Une alimentation bien menée est un facteur important pour la santé en complément d’une activité physique régulière, de l’arrêt du tabac et de la gestion du stress.

Certaines maladies sont directement liées à ce que l’on mange. L’alimentation est associée à la survenue des maladies cardiovasculaires, des cancers, du diabète, de l’ostéoporose et de l’obésité.

Les habitudes alimentaires influent aussi sur les performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou sur le vieillissement.

En alimentation, les excès sont aussi néfastes que les privations et la quantité doit s’allier à la qualité. Quelques erreurs répétées ou un manque de variété peuvent être des sources de déséquilibre. Il est important de déterminer si notre alimentation comporte une carence ou un excédent.

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sources: synergies alimentaires